Dans quelle organisation travaillez-vous?

Je suis agent de formation et de mobilisation à la Corporation de développement communautaire des Bois-Francs. C'est un regroupement d’organisations communautaires, ayant comme mission de susciter, favoriser et soutenir le développement communautaire sur le territoire des Bois-Francs (MRC d’Arthabaska), en assurant la participation active du mouvement communautaire au développement social incluant le développement socio-économique de son milieu.

Parlez-nous de votre métier...

Mon métier s'articule autour de la planification de l’offre de formation annuelle pour les membres de la CDC et de la mobilisation des membres autour des enjeux communautaires et sociaux. Je suis responsable de la concertation de la lutte contre la pauvreté et l’appauvrissement.

Quel est votre parcours?

J'ai fait des études en communication et sciences politiques et ai été journaliste, attaché de presse et attaché politique avant d'occuper mon poste actuel.

Qu'est-ce qui vous motive à travailler en ÉSAC?

Ce qui me motive à travailler dans ce secteur est le fait de participer au développement des organismes communautaires de mon milieu. J'aime être impliqué dans mon milieu.

Quelles sont les compétences et habiletés nécessaires?

Pour faire mon métier il faut avoir des compétences communicationnelles, un sens de l'organisation développé et surtout une connaissance du milieu communautaire.

Dans quelle organisation travaillez-vous?

J'occupe un poste au Centre régional de formation de Lanaudière (CRFL) qui a pour mission d'offrir de la formation aux organismes communautaires et autres OSBL. Les activités, thèmes et personnes-ressources sont choisies en fonction des besoins recensés auprès de toutes les personnes impliquées dans les organismes de la région.

Parlez-nous de votre métier...

En tant que coordonnatrice, je me dois d'être "généraliste". Je touche à plein d'aspects, ce qui fait que je ne me sens jamais une routine . Je travaille de jour, la semaine et suis souvent dans mon bureau ou en rencontres extérieures de concertation ou représentation. Je veille à la gestion entière de l'organisme autant au niveau financier : préparer des budgets, faire les suivis financiers, etc., que de la planification avec le conseil d'administration, en passant par la gestion des ressources humaines. Le CRFL a une équipe de quatre personnes et embauche près de 30 personnes contractuelles (formatrices).

Quel est votre parcours?

J'ai un parcours très atypique. Ne pouvant, à l'adolescence, me situer et me projeter dans un avenir professionnel, j'ai d'abord fait un cours de secrétariat bilingue afin de m'assurer un emploi. J'ai ensuite travaillé environ six ans dans le secteur privé comme technicienne en inventaire, pour me rendre compte, mi- vingtaine que ce type d'employeur ne répondait pas à ce que je portais fondamentalement en moi. Ainsi, j'ai suivi plusieurs cours à l'UQAM, à la TÉLUQ, des cours au Cégep, etc... afin d'explorer les différentes options qui s'offraient à moi. Finalement, j'ai trouvé un emploi au sein d'un organisme du milieu communautaire. J'ai découvert que les valeurs y étant défendues étaient beaucoup plus près des miennes. Cet organisme offrait des services auprès des personnes sourdes gestuelles, il m'a alors fallu suivre des cours sur la langue des signes québécoise (LSQ) à l'institut Raymond Dewar. Cet emploi m'a mené vers le développement d'un service "aide communication", puis à la participation au développement d'un service d'interprétariat en région, le SRIL. Par la suite, j'ai travaillé dans une ONG d'éducation au développement international et suis partie deux fois à l'étranger dans des projets interculturels, en tant qu'accompagnatrice.

À travers ces différents mandats, j'ai aussi travaillé comme contractuelle durant plusieurs années pour des organismes tels que le regroupement d'associations de personnes handicapées; le regroupement des organismes communautaires Famille et pour un organisme d'alphabétisation. Ce qui me plaisait était d'avoir un mandat très précis au sein d'un organisme à mission sociale et pouvoir le réaliser en toute autonomie. J'aime voir des résultats qui sont d'une utilité sociale, c'est pourquoi je suis passionnée par les défis et mandats qui m'amènent à me dépasser, à innover. J'occupe un poste au CRFL depuis 2003 où il y a toujours du développement, des projets, des avancées qui me permettent d'être constamment stimulée par mon emploi et qui lui donnent tout son sens. En effet, nos activités soutiennent les nombreuses personnes intervenant directement auprès des personnes en situation de vulnérabilité.

Qu'est-ce qui vous motive à travailler en ÉSAC?

Ce qui me motive à travailler dans le domaine de l'économie sociale et de l'action communautaire est la primauté des êtres humains. Les missions sociales, les valeurs et les fondements communs qui amènent des gens ou des organisations à défendre le bien commun, les intérêts des minorités et des personnes en situation de vulnérabilité.

Quelles sont les compétences et habiletés nécessaires?

Il est important d'être multitâches, autodidacte et aimer relever des défis pour trouver des solutions. Il faut aimer apprendre dans la pratique et développer plusieurs savoir-faire tels que la comptabilité, les communications, être habile en planification, en vulgarisation et en accompagnement des équipes, du C.A. etc... Il faut aimer se remettre en question, se développer et se former de manière continue. Il faut être capable d'acquérir assez rapidement des nouvelles notions pour faire face aux imprévus. Un intérêt pour des champs diversifiés est un atout afin d'acquérir un savoir concernant, par exemple, les lois qui touchent nos populations, les règles des redditions de comptes, etc... L'idée est d'acquérir du savoir supplémentaire afin de soutenir davantage l'organisme et les personnes bénéficiant des divers services y étant offerts.